Sabrana djela - Liturgija

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UVODNA BILJEŠKA

Ovaj članak na francuskom jest 22. poglavlje disertacije Ivana Merza o Utjecaju liturgije na francuske književnike. Članak je objavljen u francuskom časopisu LES AMITIES CATHOLIQUES  FRANCAISES. Najprije donosimo članak u francuskom originalu, a potom nakon njega slijedi isti članak u hrvatskom prijevodu kojega je Ivan Merz objavio u Hrvatskoj prosvjeti, Zagreb, 25. IX. 1923., br. 9., str. 414-424.

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LES AMITIES CATHOLIQUES  FRANCAISES, 
Paris, 15. IV. 1924., no. 12,  p. 15 – 17
et  15. V. 1924.,  no. 13, p. 13-16

LA LITURGIE CATHOLIQUE

DANS L’OUVRE DE PAUL CALUDEL

I - Nous allons aborder avec PAUL CLAUDEL un sujet qui offre à certains points de vue autant d'intérêt et autant de beauté que l'étude que nous avions entreprise en nous occupant de HUYSMANS. Ce grand écrivain est en effet pour la poésie lyrique ce que HUYSMANS fut pour le roman. En dehors de l'amour que tous les deux portent au Moyen Age, ils ont ceci en commun, que leur conversion est en grande partie redevable à leur intuition artistique pénétrante à un degré supérieur: elle leur découvrit le Catholicisme d'un seul coup dans l'art splendide de la Liturgie.

  II - L'étude des conceptions liturgiques de PAUL CLAUDEL ne présente pas beaucoup de difficultés parce que nous possédons deux sources d'une valeur de première importance qui facilitent notre tâche: le récit de sa conversion et le livre du R.P TONQUEDEC, qui consacre à ce sujet une profonde analyse. (a)

Le seul travail qui s'impose à nous, c'est de compléter les considérations de celui-ci en y ajoutant une étude détaillée sur La Messe de Là-Bas, et en faisant ressortir tout ce qu'il y a d'original et de magnifique au point de vue liturgique dans le "mystère" de L'Annonce faite à Marie.

  III - Nous pouvons discerner plusieurs étapes dans l'évolution liturgique de PAUL CLAUDEL. La Liturgie fut pour lui tout d'abord comme déjà pour BAUDELAIRE une sorte d'excitant luxurieux :

"Tel était le malheureux enfant, qui le 25 Décembre 1886, se rendit à Notre-Dame de Paris pour y suivre les offices de Noël. Je commençais alors à écrire et il me semblait que dans les cérémonies catholiques, considérées avec un dilettantisme supérieur, je trouverais un excitant approprié et la matière de quelques exercices décadents." (MAINAGE, Les Témoins du Renouveau Catholique, p.65).

  La Liturgie toucha ensuite son âme au point d'opérer son entière conversion: "C'est dans ces dispositions... j'assistai, avec un plaisir médiocre, à la grande messe. Puis, n'ayant rien de mieux à faire, je revins aux Vêpres. Les enfants de la maîtrise en robes blanches et les élèves du Petit Séminaire de Saint-Nicolas du Chardonnet qui les assistaient, étaient en train de chanter ce que je sus plus tard être le Magnificat.

  Et c'est alors que se produisit l'événement qui domine toute ma vie. En un instant mon coeur fut touché et JE CRUS. Je crus d'une telle force d'adhésion, d'un tel soulèvement de tout mon être, d'une conviction si puissante, d'une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute... Les larmes et les sanglots étaient venus et le chant si tendre de l'Adeste ajoutait encore à mon émotion" (ibid., p.66).

(a)Ce critique littéraire est le même dont nous avons fait connaissance à propos de LOUIS MERCIER. Nous y avons déjà admiré l'intérêt particulier qu'il témoigne pour l'art liturgique).

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  Tandis que les chants religieux lui causèrent des délices incomparables, l'art magnifique concentré dans les offices déclenche enfin sa vocation de poète chrétien :

  "Je passais tous mes dimanches à Notre-Dame, et j'y allais le plus souvent possible en semaine...le drame sacré se déployait devant moi avec une magnificence qui surpassait toutes mes imaginations. Ah! ce n'était plus le pauvre langage des livres de dévotion. C'était la plus profonde et la plus grandiose poésie, les gestes les plus augustes qui aient jamais été confiés à des êtres humains. Je ne pouvais pas me rassasier du spectacle de la messe et chaque mouvement du prêtre s'inscrivait profondément dans mon esprit et dans mon coeur. La lecture de l'office des Morts et celui de Noël, les spectacles des jours de la Semaine Sainte, le sublime chant de l'Exultet, auprès duquel les accents les plus enivrés de Sophocle et de Pindare me paraissaient fades, tout cela m'écrasait de respect, de joie, de reconnaissance, de repentir et d'adoration! Peu à peu, lentement et péniblement, se faisait jour dans mon coeur cette idée que l'art et la poésie sont aussi des choses divines et que les plaisirs de la chair, loin de leur être indispensables, leur sont au contraire un détriment." (ibid., p.69-70)


  IV - Dans un chapitre entier intitulé "Le Monde surnaturel", M.TONQUEDEC (PAUL CLAUDEL, p.69-100) consacre une large place aux traces que la Liturgie a laissé dans l'oeuvre de PAUL CLAUDEL. Nous allons en extraire les endroits les plus marquants, étant donné que l'éminent critique a abondamment épuisé son sujet. Il y dénote les traits les plus saillants de ce qui constitue la grandeur du poète et montre de quelle manière se reflètent dans son oeuvre les relations du monde naturel avec l'univers surnaturel:

  "Le culte public présente à l'artiste, enlacées ou plutôt transparaissant l'une dans l'autre les deux beautés qui l'ont surtout ravies: celle du monde physique et celle du monde surnaturel. Son goût pour le symbole se trouve ici comblé, il en possède un trésor inépuisable qu'il exploite avidement." (p.89-90). Tous les mouvements dans l'univers lui paraissent être un véritable acte liturgique. "La marche des mondes sans l'espace, la révolution des heures, des jours et des saisons sont comme des phases d'une interminable cérémonie qui se déroule à la gloire de Dieu". "Et c'est peut-être là... une des raisons qui font abonder sous la plume de PAUL CLAUDEL même dans ses ouvrages les plus neutres en apparence, tant d'expressions religieuses, tant de formules. C'est qu'à ses yeux, le monde accomplit à la lettre un acte de culte. La Connaissance de l'Est nous fait assister à une véritable Liturgie de la nature.”  "Je ne perds rien de l'auguste cérémonie de la journée". Les averses bruissent, "et tendant l'ouïe, ...je médite le ton innombrable et neutre du psaume". "L'air jouissant d'une parfaite immobilité, l'heure où le soleil consomme le mystère de Midi". "Le retour périodique de cet astre, c'est l'éternelle Epiphanie"(p.78-79).

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  Nous avons vu CLAUDEL très attentif à noter le moment de l'année où se passe une action. Il est souvent non moins soucieux de préciser la saison et la minute liturgique. Et de ce synchronisme, il tire des effets poétiques les plus saisissants. Qui ne se rappelle cette scène merveilleuse de l'Annonce faite à Marie, où la joie de Noël descend avec les paroles de l'Office, sur la terre triste endormie dans la neige, et pénètre la pauvre cabane de Violaine devenue lépreuse: "Hodie nobis de coelo pax vera descendit, hodie per totum mundum melliflui facti sunt coeli" (p.91-92).

  M. TONQUEDEC ajoute une constatation qu'il faut bien retenir si l'ont veut aboutir à la compréhension équitable de l'oeuvre de CLAUDEL: "Certaines pièces ont dû être jetées sur le papier au sortir de la prière, ou de la communion, au retour de l'Office"(p.81).

  PAUL CLAUDEL pénètre ensuite par la Liturgie dans les régions du monde invisible : "Au soir de la Toussaint, le poète lit l'Office des Morts et la présence invisible des âmes souffrantes se révèle à lui... Cela n'est point une pochade faite ‘de chic’. Quiconque a récité l'Office des Morts en retrouve dans ces vers l'impression frissonnante"(p.82-83).

  Comme la Liturgie avait formé son âme, rien d'étonnant que son style s'en ressente: "J'ai dit qu'il écrivait d'instinct dans le style liturgique". Il faut ajouter qu'il emploie avec prédilection les comparaisons tirées de la Liturgie.

En voici quelques exemples qui étayent les paroles du R.P. TONQUEDEC :

  "Combien mon coeur est lourd de louanges et qu'il a de peine à s'élever vers nous. Comme le pesant encensoir d'or tout bourré d'encens et de braise" (Cinq grandes Odes, p.84).

  "La voici solennellement à la ressemblance de la mort qui va recevoir pour le labeur d'une autre année ordination. Comme le prêtre couché sur la face entre ses deux assistants, comme un diacre qui va recevoir l'ordre suprême" (ibid., p.97).

  "Tout était blanc, comme un prêtre vêtu de blanc" (ibid., p.98).

  "Ce n'est pas l'Invitatoire de Matines, ni le Laudate dans l'ascension du soleil et le cantique des Enfants dans la fournaise..." (ibid., p.111).

  "La pensée de la maison de Dieu", continue l'éminent critique, "le hante comme le Psalmiste. Les souvenirs des rites sacrés, des objets du culte, des pratiques de la piété remontent de toutes parts à sa mémoire, lui fournissent des images, des rapprochements, des allusions sans nombre..." (p.89-90).


"L'ange de Dieu une fois par an

S'en va prendre le ciboire d'or sur l'autel et se dirige vers le peuple défunt,

Tel qu'un prêtre vêtu d'une chasuble d'or qui précédé de l'acolyte avec un cierge s'en va vers la barre de communion.

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Avec un ciboire tout rempli et débordant de nos bonnes oeuvres consacrées par Dieu,

De nos suffrages, et de nos mortifications, et de chapelets récités et de messes offertes" (ibid., p.182).


  Le poète exulte ensuite dans le Magnificat de s'être délivré des fausses idoles de la Science et de la vie moderne et d'avoir trouvé le véritable Dieu. Il développe ainsi le texte liturgique et l'applique en méditant à son cas particulier. Son Processional est au contraire une espèce d'action de grâce, où CLAUDEL remercie Dieu de ces bienfaits. C'est en même temps comme une confession de la foi traditionnelle qui nous fait penser à la Messe de Là-Bas. Ce poème, entrecoupé de versets évangéliques et du Gloria est couronné par le Symbole de St.Athanase.


  V - Il n'y a rien, en effet, dans ces deux derniers poèmes qui fût à même de nous dévoiler quelque chose d'exceptionnel. Force est donc de nous acheminer tout droit vers le recueil Corona Anni Dei Benignitatis (1914) dans lequel PAUL CLAUDEL a fixé ses propres méditations à l'occasion des fêtes principales de l'année liturgique. C'est le même sujet que nous avons mis en relief lors des Liturgies intimes de VERLAINE. Il existe toutefois une différence notable entre la poésie de ces deux écrivains. Tandis que chez celui-ci les impressions lyriques ne sont que l'écho spontané de diverses cérémonies du culte et qu'ils n'ont pas beaucoup d'efficacité sur la transformation de sa vie morale, les poèmes de CLAUDEL nous laissent entrevoir cette âme où la Liturgie joue le rôle d'un engin puissant qui renouvelle tout l'être humain. PAUL CLAUDEL s'est efforcé de revivre les principaux mystères de l'année liturgique, “de s'y rendre présent, de les introduire dans sa vie actuelle, de faire aboutir et éclore dans leur atmosphère ses soucis et ses préoccupations du jour"(TONQUEDEC, p.13). Il y trouve de grands et de beaux exemples qui lui tracent des modèles grandioses à imiter.

  Le recueil Corona Anni Dei Benignitatis est ensuite "un bréviaire historié de poésie, un missel enluminé, une Année liturgique en couleurs. Il y a là des hymnes pour les diverses fêtes, où toujours la nature montre son visage changeant, sous l'auréole, mobile aussi, que lui font les manifestations du monde de la grâce. Il y a là des prières pour le Chemin de la Croix, et douze images d'apôtres qui ressemblent aux vieilles gravures sur bois expressives et grossières, composées de traits sans nombre." Il y a même des "signets entre les feuilles", tel que le memento mortuaire de Charles Louis Philippe” (ibid., pp.91-92). Enfin, quelques poèmes "sont comme des petits grotesques que la sculpture médiévale plaçait en certains coins d'une belle église toute recueillie. Le sourire se mêle à la prière, la piété et la drôlerie se fondent intimement..." (p.87).

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  VI - Nous avons montré à propos de PAUL VERLAINE les reflets artistiques que les diverses parties d'une Messe ont jeté sur la vie intérieure de cet écrivain. Nous pouvons nous arrêter sur le même fait en étudiant l'oeuvre de PAUL CLAUDEL. Si, comme il est d'ailleurs naturel, nous ne trouvons pas chez lui cette musique suave et harmonieuse associée à des couleurs et des parfums exquis, que nous avons admiré dans les poèmes de VERLAINE, CLAUDEL en revanche, nous fait saisir au vif la force doctrinale de la Liturgie. La Messe de Là-Bas est en ce sens un véritable chef d'oeuvre; elle nous trace toute la philosophie de la vie humaine considérée sous l'angle chrétien,- le seul qui compte pour CLAUDEL. Pour se suggérer durant une Messe la vérité du Christianisme, le poète dut passer par plusieurs états différents; nous allons en relever les plus notoires.

PAUL CLAUDEL qui se trouve toujours en voyage en qualité d'employé diplomatique, est toujours hanté par le sentiment d'une solitude inexprimable.

  "Il y a un homme qui est professionnellement hors de tout et son domicile est de n'être pas chez lui. Nulle tâche n'est en propre la sienne, c'est lui éternellement l'Amateur et l'Invité partout et le Monsieur précaire: “L'exil seul lui enseigne la patrie" (p.32).

  Toutes les choses périront, ce sont les pensées qui roulent dans sa tête, même celles qu'il aime le plus, sa femme, ses enfants: "Tout cela est pareil une fois de plus à ces choses qui n'ont jamais été"(p.7).

  Tout l'univers sera bientôt passé, comme s'il n'avait jamais existé. La vie d'exilé que CLAUDEL mène lui suggère la conviction qu'il n'y a pas de patrie sur terre; elle doit être ailleurs où l'homme ne se sentira pas tel qu'un exilé. Si donc toute la vie qui l'entoure doit bientôt passer, il faut s'en détacher complètement comme les soldats de leur sang et chercher où se trouve la vérité qui explique le sens de la vie:

  "Ce corps, il ne tient pas tellement à nous qu'il n'y ait moyen de le secouer! Ce sang, les soldats de France sont là pour dire qu'il y a moyen de le répandre" (p.34).

  "Ton siècle étant redevenu païen, tu avais à recommencer la recherche et l'attente avec ta vie. Des hommes de l'Ancien Testament qui marchaient à la rencontre du Messie" (p.43).

  La nourriture que l'homme prend n'étant qu'une apparence vaine et imaginaire, il faut de même s'en détacher: "Ce pain dérisoire sur ma table, ce vin fugitif, c'est comme si je communiquais à rien" (p.33).

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  "Mon Dieu, je vous offre ce grand désir d'exister! Mon Dieu, je vous offre ce grand désir d'échapper au hasard et à l'apparence" (ibid.).

  Le désir de combler, d'unir son être périssable à quelque chose d'immortel et d'éternel le hante sans cesse.

  C'est la Messe qui indique à l'homme la voie à prendre si l'on veut participer à l'éternité. Les pièces liturgiques et l'Evangile contiennent la vérité:

  "Un livre est là, sur l'autel qui contient tous les secrets de la vie et de la mort" (p.21).

  "A travers les articles éternels" (du Credo) tout cela qui nous est révélé, il nous semble que nous l'avions toujours su, tellement c'est humain et familier" (p.24).

  Si l'homme accommode sa vie aux préceptes que lui donne la Liturgie, il acquiert la vraie liberté et devient ainsi un principe de vie: "Il est comme le commandant d'un bateau de guerre qui a pris son poste dans le blockhaus. Il écoute et tous les moyens sous lui, sont autour de lui qui l'attendent lui même, qui est énergie et cause"(p.23).

Sa position sociale est en même temps déterminée et il ne lui reste qu'à écouter sa conscience éclairée par les principes évangéliques.L'homme devenu chrétien sera donc: "Un père de qui sont complètement ses fils, des enfants qui sont complètement à leur père. Des frères sous le même toit ensemble, une mère admirable et charmante"(p.14).

  Va vers l'oeuvre qui t'est appropriée sans que tu la comprennes et qui est bonne. Comme l'abeille qui ne sait rien, mais qui a à la fois le sentiment de la fleur et celui de l'hexagone.

  C'est bon de savoir qu'on est dans le principe avec qui toutes choses sont naturellement en harmonie"(p.85).

Les sacrements qui font partie intégrante de la Liturgie donneront à l'homme la force nécessaire pour ne pas succomber dans sa marche pénible. Quant au sacrement de l'Eucharistie, il satisfera pleinement toutes ses aspirations parce qu'il le fera participer à l'éternité, en lui rendant la possibilité d'étreindre la substance à travers les accidents. La Liturgie lui fournira donc: "Du pain qui est vraiment du pain et qui nourrit, de l'eau véritablement qui lave, du feu véritablement qui échauffe, qui éclaire et qui détruit" (p.25).

  "Ce que tu cherchais si loin, Eternité dès cette vie accessible à tous les sens, lève les yeux et tiens les fixés devant toi, c'est là, et regarde l'Abîme dans la montagne "(p.39).

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  "Le voile des choses pour moi sur un point de vue est devenu transparent. J'étreins la Substance Eucharistique enfin au travers l'Accident" (p.40).

  Nous rencontrons, en vérité, dans la Messe de Là-Bas les parties les plus importantes d'une Messe dans leur réelle succession. CLAUDEL qui connaît bien le texte liturgique n'y pense pas beaucoup dans ce cas, mais il rattache ses considérations personnelles, sur sa vie à lui, sur celle de son ami RIMBAUD, et de sa Nation, au développement de la cérémonie du Sacrifice. La messe lui fournit tout un programme de vie, en lui montrant ce qu'il doit faire, s'il veut donner à son activité un sens profond et vrai et s'il veut rétablir l'ordre moral perverti depuis quelques siècles. La Liturgie est donc selon CLAUDEL une des sources vivificatrices qui seraient à même de renouveler l'humanité déchue.


  VII - Il ne nous reste à présent qu'à analyser le mystère de l'Annonce faite à Marie (1912), l'oeuvre qui avait soulevé, lors de sa première représentation un ouragan d'enthousiasme, si bien qu'on comparait le souffle poétique qui l'anime à ce qu'il y a de meilleur dans SOPHOCLE et dans SHAKESPEARE.

  Nous allons saisir sans retarder le vif de la question et passer sous silence toutes les beautés de l’oeuvre n’ayant pas trait à la Liturgie.

  L'influence de la Liturgie sur ce mystère est susceptible d'être considérée sous plusieurs aspects. Les sons de l'Angélus ( Regina coeli ) tout au commencement de la pièce (p.16-17) nous plongent déjà dans une atmosphère de mystère. L'on se sent du coup transporté par cette joie extatique suggérée aux spectateurs par l'apparition transfigurée du CHRIST ressuscité. Les personnages qui s'abandonnent à cette antique antienne, Violaine et Pierre de Craon, se replongent dans ce monde surnaturel qui l'emporte pour eux sur tous les attraits du monde visible. Grâce à la prière récitée par eux, CLAUDEL nous ouvre une échappée de vue dans leur vie intérieure. Les paroles prononcées par le père de Violaine, par Anne Vercors, nous rappellent ensuite par leur style un endroit qui nous fait penser à l'hymne Caelestis urbs Jerusalem:

"Je ne suis pas seul ?

C'est un grand peuple qui se réjouit et qui part avec moi!

Le peuple de tous mes morts avec moi

Ces âmes l'une sur l'autre dont il ne reste plus que la pierre, toutes ces pierres baptisées qui réclament leur assise."

  L'attitude d'Anne Vercors comme homme et comme mari nous rappelle tout spontanement l'Epître de la deuxième Messe d'une Vierge non Martyre, (a) étant donné que ce vieillard quitte sa famille pour “les choses du Seigneur."


 (a) Epître I. Aux Corinthiens(7,25-34): "Voici donc mes frères ce que je vous dis: Le temps est court, il reste donc que ceux même qui ont une femme, soient comme n'en ayant point..."

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  L'idée même du "mystère" que HUYSMANS eût qualifié du nom de "substitution mystique" est la même qui est exprimée d'une manière magistrale dans cette cérémonie de Prise d'habit (V.Pontifical!) dont nous avons parlé à propos d'En Route. Violaine expie les péchés d'autrui de la même manière que toute bonne moniale après l'oblation d'elle-même dans la cérémonie liturgique que nous venons de signaler.

  Tandis que le texte de la Prise d'habit ne nous montre pas encore la conversion des pécheurs effectuée par les victimes réparatrices, nous voyons dans l'Annonce faite à Marie les fruits du sacrifice de Violaine. Mara, sa méchante soeur qui l'a tuée, avoue après la mort de Violaine :

"O Jacques, je ne suis plus la même. Il y a en moi quelque chose de fini.

Il y a quelque chose de rompu en moi." 

  Le sacrifice de Violaine a arraché au ciel la grâce de la conversion de sa soeur Mara. C'est le même fait qui nous explique dans Polyeucte de CORNEILLE la conversion du tyran Félix avec cette différence notable que l'allusion au texte liturgique complètement transparente chez CLAUDEL, nous rend le changement subit dans l'âme de Mara  nécessaire et très naturel du point de vue psychologique, tandis que la conversion de Félix dans l'oeuvre de CORNEILLE paraît au contraire être marquée du sceau du "Deus ex machina". (a)


  VIII - Quand nous voyons Violaine apparaître (p.83) dans le "costume des moniales de Monsanvierge, à peu près, moins le manipule, le costume qu'elles portent au choeur, "la dalmatique du diacre qu'elles ont privilège de porter, quelque chose du prêtre, elles-mêmes hosties...", l'auteur d'un seul coup rend présent à notre esprit ce monde invisible qui a le pouvoir de transformer les âmes et d'opérer des changements dans la vie réelle. Même le miracle qui est considéré sur le théâtre profane à juste titre comme un "Deus ex machina" ne sort pas dans le théâtre chrétien  des lois qui régissent l'action. La seule chose qui est compliquée pour le dramaturge chrétien, c'est de faire baigner l'action dans le surnaturel. CLAUDEL n'a pas su mieux faire que de donner à l'Annonce faite à Marie un fond liturgique qui possède cette capacité exceptionnelle de nous rendre présent le monde surnaturel, c'est-à-dire celui qui selon lui joue le rôle principal dans la vie actuelle. Regardons donc de plus près cette ingérence du surnaturel dans les lois de la nature et relevons la part qu'y tient la Liturgie.

 

(a)"Je m'y trouve forcé par un secret appas;

Et je cède à des transports que je ne connais pas;

Et par un mouvement que je ne puis entendre,

De ma fureur, je passe au zèle de mon gendre

C'est lui, n'en doutez point dont le sang innocent

Pour son persécuteur prie un Dieu tout-puissant;

Son amour épandu sur toute la famille

Tire après lui le père aussi bien que la fille." (Polyeucte, vers 1769-1776)


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  A la fin du troisième acte à l'heure des Matines de Noël, Mara exige de Violaine de ressusciter son enfant mort. Comment peut-elle oser demander une telle chose? C'est parce qu'elle sait que Violaine est une victime réparatrice dont l'âme est plongée dans le royaume de la Grâce. Qu'est ce qui se fait dans ce monde là? Quels sont les sentiments généraux qui unissent ces régions? La Liturgie qui est son miroir fidèle nous le dit: "Hodie nobis de coelo pax vera descendit, hodie per totum mundum melliflui facti sunti coeli... Hodie illuxit nobis Dies redemptionis novae, reparationis antiquae felicitatis aeternae... O magnum mysterium et admirabile sacramentum ut animalia viderint Dominum jacentem in praesepio...” Voici que je vous annonce une grande joie... (a)


Cette immense joie suggérée par la Liturgie, mais causée par la naissance d'un Enfant, qui est à la fois le Sauveur et le Maître absolu de l'univers, fournit à Violaine l'occasion de lui demander une chose très simple: la résurrection de l'enfant mort de Mara. Elle est exaucée et nous éprouvons la sensation qu'une chose bien naturelle et peu extraordinaire se soit produite.

  Le miracle qui tenait une place importante dans le théâtre médiéval fut donc, grâce à l'emploi de la Liturgie réhabilité par PAUL CLAUDEL dans le drame contemporain. Par ce fait important, l'influence salutaire de la Liturgie sur la littérature moderne paraît avoir atteint son apogée: la scène de Noël dans l'Annonce faite à Marie est le couronnement de cette multitude d'oeuvres littéraires qui ont bénéficié de la Liturgie. Alors qu'elle ne joue ailleurs, excepté chez PEGUY, qu'un rôle plutôt décoratif et ne fait que rehausser les effets poétiques de nombre de scènes littéraires, elle est arrivée chez CLAUDEL à prendre une part active à l'action du drame lui-même. Elle est devenue l'instrument dont se sert la Grâce, comme d'une personnalité, pour compléter l'action dramatique et pour jeter une nouvelle lumière sur le déploiement des forces vitales.


  IX - Nous pouvons résumer nos considérations sur PAUL CLAUDEL en affirmant qu'il est pour la poésie lyrique ce que fut HUYSMANS pour le roman. Il est le poète liturgique par excellence qui nous donne dans ses poèmes des fragments de sa vie intérieure. Ce sont des élans vers Dieu Créateur de l'univers et vers le CHRIST eucharistique qu'il reçoit souvent. Ses aspirations mystiques ne paraissent pas porter à première vue un cachet très original; pour la bonne raison que CLAUDEL s'est approprié le langage liturgique dans une telle mesure que les prières et les paroles évangéliques, les versets d'Hymnes ou de Psaumes lui reviennent sans cesse sous la plume (57).

  "Le verset rimé qu'il affectionne rappelle également certaines proses du Moyen Age" (VALLERY-RADOT, p.255).


(a) Nous ne citons que quelques réponses: Mara lit à haute voix les pages suivantes de l'Office de Noël: 1ère, 4ème et 7ème leçons; les répons I° IV°, VII°, VIII°, et ST. LUC 2,1-14(Extraits)

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  La Messe lui fournit tout un programme de vie et lui indique les moyens qui seraient à même de renouveler l'humanité entière. Le Pontifical (de benedictione et consecratio virginum) inspire le mystère de l'Annonce faite à Marie et la Liturgie y prend une part active en nous suggérant le sentiment de la présence du monde surnaturel et en servant d'instrument à l'action de la Grâce. Par ce fait, la série d'oeuvres que nous avons analysé le long de notre étude est magnifiquement couronnée.

  PAUL CLAUDEL a trouvé avec un tour de génie ce que les CHATEAUBRIAND, HUGO, BARBEY D'AUREVILLY et BAUDELAIRE ont à peine soupçonné. Il a mis à notre portée, dans l'art chrétien, ce monde de mystère qui n'évoquait que des sentiments d'effroi et d'incertitude à ceux qui ne se rendaient pas bien compte de son véritable contenu. Il a montré par l'emploi de la Liturgie, que le "fatum" n'est pas la seule réalité extraterrestre; que les réalités qu'on désignait habituellement par les mots "forces mystérieuses" faute d'une expression plus exacte ne sont pas si simples qu' il a paru à première vue. CLAUDEL a montré en attirant la Liturgie dans le domaine de son art, que ces "forces mystérieuses" renferment un univers de variétés et de richesses presque inexplorées jusque là; un univers dont la causalité de ses lois magnifiques et merveilleuses, quoiqu'elles paraissent souvent flotter sous un voile à peine transparent, n'est pas cependant moins vraie et moins réelle.



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Hrvatski prijevod gornjega članka

HRVATSKA PROSVJETA

Zagreb, 25. IX. 1923., br. 9., str. 414-424
(XXII. poglavlje doktorske disertacije Ivana Merza)

PAUL CLAUDEL I LITURGIJA [1]

I.


S velikim katoličkim francuskim pjesnikom  Paulom  Claudelom  kojega ćemo ovdje proučavati u vezi s liturgijom, prilazimo jednom vrlo zanimljivom i lijepom studiju koji sliči Huysmansovoj studiju, jer je taj veliki pisac u lirskoj poeziji upravo ono isto što je Huysmans na području romana. Osim što oba pisca pokazuju veliku ljubav za srednji vijek, oni imaju tu zajedničku oznaku da je njihovo obraćenje velikim dijelom posljedica njihove duboke umjetničke  intuicijetako im  ona  otkri jednim  mahom  katolički  svijet  u  sjaju  liturgijske  umjetnosti.

Studij liturgijskoga shvaćanja u Paula Claudela ne pruža mnogo poteškoća jer imamo dva izvora osobite vrijednosti i važnosti koja olakšavaju našu zadaću: prvi je opis njegova obraćenja što ga je napisao on sam, a drugi je knjiga francuskoga isusovca  Tonquédeca,  koji našemu predmetu posvećuje duboku analizu. Nama jedino preostaje da upotpunimo njegova razlaganja, dodajući potanju analizu djela  "La  Messelàbas"  i istaknuti što ima originalno i veličanstveno s obzirom na liturgiju u  "misteriju"  Navještenje Marijino. [2]


II.

Možemo razlikovati više stadija u Claudelovu liturgijskom razvitku. Ponajprije liturgija je za njega kao i za Baudelairea bila neka vrsta luksuznog podražila, kako on to sâm pokazuje u opisu svojega obraćenja:

  "Takvo bijaše to nesretno dijete, koje se uputi 25. prosinca 1896. u katedralu Naše Gospe Pariške da tamo prisustvuje božićnom oficiju. Ja sam tada upravo počeo pisati i činilo mi se da ću u katoličkim ceremonijama promatranima sa stajališta jednoga superiornog diletantizma, naći poticaj i predmet za svoje dekadentne vježbe" (Vidi  M a i n a g e:  Les Témoins du Renouveau catholique, str. 65.)[3]

Zatim liturgija dirne pjesnika tako te se sav obrati Bogu.

  "I u takvom sam raspoloženju ... s osrednjim užitkom prisustvovao velikoj misi. Zatim, nemajući što raditi, svratim onamo na večernju. Djeca u koru, odjevena u bijelo i pitomci maloga sjemeništa Saint-Nicolas-du Chardonnet koji posluživahu, upravo su pjevali nešto za što sam poslije doznao da je to  Magnificat.

I tada se zbio događaj koji dominira mojim životom.

jedan tren moje je srce bilo dirnuto i ja vjerovah.  Ja vjerovah tako snažno pristajući tako dubokim potresom svega svojega bića, tako silnim uvjerenjem, takvom izvjesnošću da nije preostalo  ni truna bilo kakve dvojbe ... Suze i uzdasi dođoše, a tako nježni pjev pjesme "Adeste" još je povećao moje tronuće". (ibid. 66. str.) [4]

Dok je tako vjersko pjevanje u njemu pobudilo neopisiv užitak,

veličanstvena je umjetnost koju sadržavaju religiozni oficiji otvorila put njegovu zvanju kršćanskoga pjesnika.

"Od sada sam provodio sve nedjelje u crkvi Notre-Dame, a tamo sam svraćao i preko tjedna što je češće bilo moguće. Sveta se drama obavijala preda mnom s veličanstvom koje je nadilazilo svu moju maštu.  O!  To već ne bijaše bijedna riječ kojekakvih pobožnih molitvenika. Bijaše  to  najdublja i najgrandioznija poezija, najuzvišenije geste, koje su ikad povjerene rukama čovječjim. Nisam se mogao nasititi misne drame i  svaka se svećenikova kretnja duboko usijecala u moj duh i u moje srce.  Čitanje oficija Pokojnika, božićnog oficija, prizori Velikoga tjedna, uzvišeni pjev E x u l t e t,  do kojega su mi se najopojniji naglasci Sofoklovi i Pindarovi činili dosadnim, sve me to bacalo u prah od počitanja, od veselja, od zahvalnosti, od kajanja i od poklanjanja! Malo-pomalo, lagano i mučno, krčila je sebi put u mom srcu misao da su  umjetnost  i pjesništvo  također božanske stvari, i njima užitci tijela ne samo da nisu nužni, nego su im dapače štetni."  (ibid. 69-70)


III.


Čitavo je jedno poglavlje (Natprirodni svijet) francuski isusovac Tonquédec u svojoj studiji posvetio Paulu Claudelu (str. 69. - 100.) - tragovima liturgije u našega pjesnika. Izdvojit ćemo najznačajnija mjesta budući da je pisac predmet obilno iscrpio. On tu ističe najočitije crte koje čine pjesnikovu veličinu i pokazuje kako se u njegovu djelu odražavaju odnosi prirodnoga i natprirodnoga svijeta.

Javni kult umjetniku pruža ljepote koje su ga osobito zadivile, zajedno povezane ili gdje se jedna pojavljuje kroz drugu: to jest, ljepotu fizičkoga i ljepotu natprirodnoga svijeta.  Njegova ljubav za simbole nalazi ovdje zadovoljenje, tu je za nj nepresušno vrelo iz kojega pjesnik požudno crpi". (ib. 89. - 90.). Sva gibanja u svemiru čine mu se pravim liturgijskim činom. "Kretanje svjetova prostorom, odmicanje sati, dana i godišnjih doba su  faze neke beskonačne ceremonije koja teče na slavu Božju". "I to je eto, možda ... jedan razlog te pod Claudelovim perom, dapače u djelima naoko najneutralnijim dolaze tako obilato toliki vjerski izrazi, tolike formule. Jer u njegovim očima sav svijet doslovno obavlja vjerski kult.“ U djelu  "Connaissance  de l' Est"  prisustvujemo jednoj pravoj liturgiji prirode. "Pljusak šumi i naprežući uho ja meditiram bezbojni i bezbrojni zvuk psalma. Zrak bijaše savršeno nepomičan, bijaše sat, u koji sunce izvršava tajnu podneva". Periodični povratak te zvijezde jest "vječno Bogojavljenje". (sib. str.78. - 79.) Znamo da Claudel vrlo pomno zapaža vrijeme godine u kojem se jedna radnja zbiva. Često manje precizno bilježi godišnje doba i liturgijski sat. Iz toga sinkronizma on izvlači najpjesničkije i najdirljivije efekte. Tko se tu ne sjeća onoga divnog prizora u N a v j e š t e n j u  M a r i j i n u  gdje božićno veselje silazi na ubogu zemlju, u snijegu zadrijemalu, s riječima oficija i ispunja bijednu kolibu Violaineinu koja je postala gubava: Hodie nobis de coelo pax vera descendit, hodie per totum mundum melliflui facti sunt coeli. (str. 91. - 92). [5]  Tonquédec dodaje još jednu činjenicu koju treba dobro uočiti, ako hoćemo ispravno shvatiti Claudelovo djelo: "Neke su stvari nesumnjivo bačene na papir iza molitve ili pričesti ili službe Božje". (str. 81., ibidem.) Zatim, P. Claudel zalazi pomoću liturgije u područja nevidljivoga svijeta: "U predvečerje Svih svetih pjesnik čita oficij za pokojnike i nevidljiva se prisutnost duša koje trpe njemu očituje. Nije to samo neka ‘parada’. Tko god je recitirao oficij mrtvih, nalazi u Claudelovim stihovima jezovit dojam toga oficija". (ib. 82. - 83.) Kako je liturgija satkala njegovu dušu, koje čudo, da i njegov stil pokazuje tragove iste liturgije. "Rekao sam”, kaže Tonquédec  „da on piše instiktivno u liturgijskome stilu." Treba dodati kako on osobito voli usporedbe iz liturgije.

Evo nekoliko primjera koji potkrjepljuju riječi oca Tonquédeca:

"Što je srce moje teško hvalama i što se mučno diže k Tebi. Poput teškog kandila od zlata krcata tamjanom i žeravkom".

( Pet velikih Oda, str. 84., izd. peto).

"I evo je (sc. zemlje) svečano slične smrti gdje će primiti za trud jedne duge godine zaređenje, kao što svećenik kad leži licem prostrt na zemlju između dvaju svojih pobočnika, poput đakona koji će primiti najviši red." (ib. 97. str.)

"Sve bijaše bijelo poput svećenika u bijelom." (ib. 98. str.)

"Nije to jutarnja prizivna pjesan ni laudate o usponu sunca ni kantik djece u ražarenoj peći." (ib. 116./111.)

"Misao ga kuće Božje, nastavlja naš odlični kritik, ne ostavlja, kao ni psalmista. Uspomena na svete obrede, na predmete kulta, na vjerske čine odasvud se javlja u njegovoj svijesti i pruža mu bezbrojne slike, usporedbe, aluzije..." (str. 88. - 90.)

"Anđeo Božji jednom u godini ide i uzima zlatni kalež na oltaru i polazi mrtvome puku.

Poput svećenika odjevena u zlatnu misnicu pred kojim ide akolit (bogoslov) sa svijećom do pričesne ograde. S kaležom punim i prepunim naših dobrih djela posvećenih Bogom,

Naših glasova, naših trapljenja, i krunica i prikazanih misa." (Ode, str. 182.)

Zatim pjesnik kliče u svojoj odi  Magnificat  što je oslobođen lažnih idola znanosti i modernoga života i što je našao pravoga Boga. Tako on razvija sveti tekst i primjenjuje ga meditirajući o svom osobnom slučaju.

Naprotiv, njegov  Procéssional  je neka vrsta zahvalnoga obreda u kojem Claudel zahvaljuje Bogu za sva njegova dobročinstva. To je u isti mah neko ispovijedanje tradicionalne vjere koje nas podsjeća na La Messe la-bas. Tu odu, isprepletenu anđeoskim stihovima iz Glorije, kruni na kraju  Vjerovanje Atanasijevo.


IV.


Nema međutim ništa neobično u ova zadnja dva djela. Pristupimo, dakle, analizi djela  “Corona  Benignitatis  Anni  Dei”  (1914.), u kojem je Claudel zabilježio svoje vlastite meditacije u povodu glavnih svetkovina liturgijske godine. Radi se o istoj stvari koja je predmet i Verlaineovih “Intimnih liturgija”. [6] Ipak, postoji velika razlika između djela obojice pjesnika. Dok su kod Verlainea lirske impresije samo spontana jeka različitih obreda koji nemaju mnogo uspješna utjecaja na moralnu preobrazbu pjesnikova života, Claudelove pjesme nam pružaju sliku duše u kojoj liturgija ima ulogu moćnoga oruđa koje obnavlja sve pjesnikovo biće. Claudel nastoji proživjeti sve glavne tajne liturgijske godine, "biti uz njih, uvesti ih u svoj život i izvesti i ustaliti u njihovoj atmosferi svoje dnevne brige i svoje dnevno zanimanje". (Tonquédec, str. 13.). U liturgiji on nalazi velike i lijepe primjere koji mu crtaju veličanstvene uzore za nasljedovanje.

Zatim je  “Corona  Benignitatis”  jedan  "islikani pjesnički časoslov, slikama urešen misal, liturgijska godina u bojama. Tu ima himni za različite svetkovine gdje priroda uvijek pokazuje svoje promjenljivo lice pod isto tako pokretnom aureolom koju tvore manifestacije svijeta milosti. Ima tu molitava za križni put i dvanaest slika apostola, koje sliče starim izražajnim i grubim gravirama na drvu. Ima dapače i "znakova za čitanje", kao što je posmrtni memento Charles-Louis Philippea". (Tonquédec, str. 91.-92.) Napokon su neke pjesme "poput malih grotesknih figurica koje je srednjovjekovno kiparstvo stavljalo u stanovite kutove koje lijepe tihe crkve. Smijeh se miješa s molitvom, pobožnost i šala intimno se vežu ... (ib. 87. str.)


V.


I u Verlainea nalazimo umjetničke odraze što ih je misa i njezini različiti dijelovi bacala na nutarnji pjesnikov život. Pri istoj činjenici sad ćemo se zaustaviti kod Paula Claudela. Ali u njega, kao što je uostalom i prirodno, ne nalazimo one blage i milozvučne glazbe združene s bojom i odabranim mirisima čemu se kod Verlainea svemu divimo. Claudel je zato nadoknađuje time  što u njega  možemo rukom dohvatiti doktrinalnu snagu liturgijeLa Messe làbas  je u tome pogledu upravo standardwork. Ono nam crta čitavu filozofiju ljudskoga života, promatranu sa stajališta kršćanskoga, koje za Claudela jedino postoji.

Da bi za vrijeme jedne mise proživio svu istinu kršćanstva, pjesnik je morao proći različita stanja od kojih ćemo navesti najvažnija.

Paul Claudel, koji se kao diplomat uvijek na putu, vazda je obuzet strašnim osjećajem neizrecive osame.

"Ima čovjek koji je svojim zanatom izvan svega i njegov je dom što ga nikad nije kod kuće.

Nijedna zadaća nije baš njegova zadaća, on je vječno svuda amater i uzvanik i Nestalni gospodin:

Samo izgnanstvo njemu govori o domovini." (La Messe, str. 32.)

Sve će stvari nestati, misli pjesnik, dapače i one koje najviše voli (njegova žena i njegovo dijete).

"Sve je to i opet slično onim stvarima koje nisu nikad postojale". (str. 7., ib.)

Sav će svemir proći, kao da nikada nije postojao. Taj prognanički život koji Claudel provodi na zemlji uvjerava ga da nema domovine na zemlji. Ta mora biti negdje drugdje gdje se čovjek neće osjećati prognanikom. Ako je dakle ovaj život nešto prolazno, treba ga se riješiti i osloboditi kao vojnik svoje krvi i tražiti gdje je istina koja razjašnjava smisao života.

"Ovo tijelo nije toliko naše da ga se ne možemo otresti!

Ova krv, francuski vojnici evo govore da se može proliti." (str. 34.)

"Budući da je tvoje stoljeće postalo pogansko, ti si imao iznova početi i tražiti i čekati, živjeti.

Poput starozavjetnih ljudi, koji su stupali ususret Mesiji." (str. 43.)

I budući da je hrana koju čovjek uzima u se samo tašti i lažni pričin, trebamo se je također riješiti i osloboditi.

"Smiješna li evo kruha na mome stolu i prolazna vina, sve kao da općim s ništavilom." (str. 33.)

"O Bože, ja ti posvećujem ovu golemu čežnju za bitkom!

O Bože, ja ti prikazujem ovu golemu čežnju izmaći pričinu i slučaju". (ibid.)

Bez prestanka je pjesnik obuzet čežnjom za ispunjenjem i ujedinjenjem svojega bitka s nečim vječnim i besmrtnim.

Misa čovjeku označava put kojim treba stupati želi li imati udjela u vječnosti. Liturgijske molitve i evanđelja sadržavaju istinu.

"Evo jedne knjige na oltaru koja sadržava sve tajne života i smrti." (str. 21.)

“Čini nam se da smo to oduvijek znali, tako je to ljudski i obiteljski." (str. 24.)

Ako čovjek priljubi svoj život zapovijedima koje mu pruža liturgija, stječe pravu slobodu i tako biva počelo života.

"On je poput zapovjednika ratnog broda koji je zauzeo svoje mjesto.

On sluša i sva sredstva pod njim oko njega su, čekaju na njega jer je on energija i uzrok.“ (str. 23.)

Njegov je društveni položaj u isti čas određen i preostaje mu samo da sluša savjest prosvijetljenu evanđeoskim načelima. Kršćanin poznaje dakle:

"Oca čiji su sinovi posve njegovi, djecu koja su posve svojega oca.

Braću zajedno pod istim krovom, jednu divnu i dražesnu majku". (str. 14.)

"Idi k djelu koje ti pristaje, a koje ne razumiješ i koje je dobro.

Kao što pčela koja ništa ne zna, ali ima u isti čas osjećaj cvijeta i šesterokuta,

tako je drago znati da smo s počelom, s kojim su sve stvari po prirodi u skladu." (85. str.)

  Sakramenti koji čine sastavni dio liturgije daju čovjeku nužnu snagu da ne padne na mučnome putu. Euharistija potpuno zadovoljava sve čovječje težnje jer njome čovjek opći s vječnošću, budući da je u njoj dana mogućnost da se po akcidentima (prilikama) dovinemo bitka supstancije. Liturgija mu dakle daje:

"Kruh koji je doista kruh i koji hrani.

Vodu koja doista pere, vatru koja doista grije, svijetli i razara". (str. 25.)

"To što si tražio tako daleko, Vječnost pristupačnu iz ovoga života svim osjetilima,

Digni oči i upri ih preda se, vidi tamo beskvasni hljeb u gori." (str. 39.)

"Koprena stvari za mene je u jednoj točki postala prozračna.

Ja zahvaćam napokon bitak kroz prigode." (str. 40.)

U djelu koje analiziramo nalazimo doista sve najvažnije dijelove mise u redovnome slijedu. Claudel, koji dobro poznaje liturgijski tekst, ne misli mnogo na nj u ovom slučaju, već uz misu veže svoja osobna promatranja o svom životu i životu svojega prijatelja  R i m b a u d a  i svojega naroda. Tako mu prizori mise

pružaju životni program, pokazujući mu što treba činiti ako hoće svojoj djelatnosti dati pravi i duboki smisao i uspostaviti i moralni red koji je već nekoliko stoljeća izopačen.  Liturgija je, dakle, za Claudela jedan od životvornih izvora koji mogu preporoditi palo čovječanstvo.



VI.

  Sada nam još preostaje analizirati misterij  “Navještenje  Marijino” (1912.), djelo koje je za prvoga svoga prikazivanja podiglo oluju zanosa te su tako njegov pjesnički dah usporedili s najvećim što postoji u Sofokla i Shakespearea.[7]  Utjecaj liturgije na to djelo može se promatrati s više stajališta. Već zvukovi  Pozdravljenja  (Regina  coeli)  u početku djela (str. 16. - 17.) uvode nas i prenose u atmosferu tajne. Smjesta se osjećamo zaneseni onim ekstatičnim veseljem koje gledaocima dočarava preobraženje uskrsloga Krista u molitvi. Violaine i Pierre de Craon koji mole zaronili su duboko u natprirodni svijet koji u njihovim očima nadmašuje sve čari vidljivoga svemira. Tom molitvom Claudel nam otvara pogled u njihove duše.

Zatim nam riječi Anne Vercorsa, Violainina oca, dozivaju u pamet jedno mjesto himne  "Caelestis  urbs  Jerusalem":

"Ja nisam sam.

Velik se narod sa mnom veseli i putuje sa mnom.

Narod svih mojih mrtvih je sa mnom.

Te duše, jedna nad drugom, od kojih je preostao još samo kamen. Svi ti kršteni kamenovi koji traže svoj potporanj". (Navještenje, 23. izd. str. 50.)

Vladanje Anne Vercorsa kao čovjeka i muža sve nam nehotice dovodi u pamet

epistolu druge mise jedne Djevice Mučenice, [8]  budući da taj starac ostavlja svoju obitelj da se preda brizi za "stvari Gospodnje". Dapače sama misao "misterija" koju bi Huysmans bio nazvao "mističnom zamjenom", ista je onoj koja se na majstorski način izražava u  ceremoniji odijevana.  (Vidi: Pontifikal).[9] Violainea okajava tuđe grijehe na isti način kao i svaka časna sestra iza svojega prikazanja u liturgijskoj ceremoniji odijevanja koju nalazimo i u romanu En route.  Međutim, dok nam tekst Odijevanja još ne pokazuje obraćenje grješnika izvršeno ovim žrtvama pomirnicama, u  Navještenju

Claudelovu već vidimo plodove Violainine žrtve.

"O Jacques. Ja više nisam ista. U meni ima nešto skončano. Ima nešto slomljeno u meni."

Žrtva je Violainina iznudila nebu milost obraćenja njezine sestre Mare. Ista nam ta činjenica tumači u  Corneilleovu Polyeuctu obraćenje  tiranina Feliksa s tom velikom razlikom da je aludiranje na liturgijski tekst kod Claudela posve prozirno i čini nam nenadanu promjenu u Marinoj duši gotovo nužnom i vrlo prirodnom s psihološkoga stajališta, dok je Feliksovo obraćenje u Corneillea kao neki deus ex machina. [10]



VII.


Kad vidimo gdje se Violainea pojavljuje (str. 83. cit. 23. izd.) u "odijelu časnih sestara s Monsanviergea gotovo sasvim takvom samo, osim manipula, u odijelu što ga one nose u koru“.

Dalmatika je đakonska, a koju one imaju privilegij nositi, i same u neku ruku svećenici, same hostije ..." pisac nas jednim mahom uvodi u onaj nevidljivi svijet koji može preobraziti duše i izvoditi promjene u stvarnom životu. Dapače i  č u d o,  koje svjetovno kazalište smatra nekim  deus  ex machina, ne izlazi u kršćanskome kazalištu iz okvira zakona, koji njime ravnaju.  Jedina poteškoća za kršćanskoga dramaturga je  da  uroni  radnju  u  natprirodni  red.  Claudel nije mogao bolje postići svoju svrhu, nego time što je dao svomu “Navještenju Marijinu”  liturgijsku podlogu koja posjeduje tu izvanrednu mogućnost da nas prenese u natprirodni svijet, to jest onaj koji prema njemu igra glavnu ulogu u ovome životu.  Promotrimo, dakle, izbliza kako tu natprirodno pristupa prirodnim zakonima i koje mjesto pri tome zauzima liturgija.

Na kraju trećega čina za  Božićnih matutina  Mara traži od Violaine da joj uskrisi njezino mrtvo čedo. Kako se može usuditi tražiti ovakvu stvar? Zato jer zna da je Violaina žrtva pomirnica koje je duša zaronjena u carstvo Milosti. Što se zbiva u tome svijetu? Koji opći osjećaji vladaju tim krajevima?

Liturgija, vjerno zrcalo toga svijeta,  kaže nam: Hodie nobis de coelo pax vera descendit, hodie per totum mundum melliflui facti sunt coeli ... Hodie illuxit nobis Dies redemptionis novae, reparationis antiquae, felicitatis aeternae... O magnum mysterium et admirabile sacramentum ut animalia viderint Dominum jacentem in praesepio...[11] "Evo naviještam vam veliku radost.[12]

To golemo veselje, koje nam sugestivno pruža liturgija i kojem je uzrokom rođenje jednog Djeteta, koje je u isti čas i Spasitelj i apsolutni gospodar svemira, daje Violaini prigodu da za Njega moli nešto vrlo jednostavno: da uskrisi mrtvo čedo Marino. Ona je uslišana i mi (suvremenici lurdskih čudesa)[13] osjećamo kako se zbilo nešto prirodno i ne baš izvanredno.

I tako je čudo, koje je zapremalo važno mjesto na srednjovjekovnoj pozornici, prema  Claudelu rehabilitirano u suvremenoj drami.  Tom je činjenicom, kako se čini,  blagotvorna uloga liturgije na modernu književnost dostigla svoj vrhunac:  prizor božićne noći u Navještenju Marijinu kruna je onim bezbrojnim književnim djelima koja su se koristila liturgijom. Dok inače liturgija, osim u Péguya, ima samo dekorativnu ulogu i samo povećava pjesničke efekte mnogih književnih prizora,  ona u Claudela aktivno sudjeluje u samoj radnji  drame. Ona je postala oruđem kojim se služi Milost, kao jednom osobnošću te popunja dramatsku radnju i baca novo svjetlo na razvitak životnih sila.

VIII.

Sad možemo sabrati naše razmatranje i kazati kako je Claudel za lirsku poeziju ono što je Huysmans na području romana.  On je  liturgijski pjesnik  par  exellence,  koji nam u svojim pjesmama daje dijelove svojega unutarnjeg života. To su poleti prema Bogu Stvoritelju u euharistijskome Kristu kojega često prima. Njegove mistične težnje na prvi pogled nemaju nikakva originalnog biljega. Jer Claudel je tako usvojio liturgijski govor da se pod njegovim perom bez prestanka vraćaju molitve i evanđeoske riječi, stihovi himana ili psalama.[14] "Rimovani  versiculus, koji on toliko voli, također doziva u pamet stanovite proze srednjega vijeka." (Vallery-Radot, Anthologie, str. 255.)

Misa mu pruža životni program i pokazuje mu sredstva koja bi mogla preporoditi čovječanstvo. Pontifikal (De Benedictione et Consecratione Virginum ) inspirira ga kada piše “Navještenje Marijino” i liturgija tu aktivno ulazi u radnju, budeći u nama svijest o nazočnosti natprirodnoga reda i služeći oruđem Milosti.

Paul Claudel svojim je genijem našao ono što su Chateaubriand, Hugo, Barbey d'Aurevilly i Baudelaire jedva slutili. On nam je u svojoj kršćanskoj umjetnosti približio onaj svijet tajne koji je pobuđivao strah i neizvjesnost samo u onih koji nisu znali za njegov pravi sadržaj. Služeći se liturgijom pokazao je da "fatum" nije jedna nadzemaljska realnost, da ona realnost koja se obično označuje riječima "tajne sile" nije tako jednostavna kako se to na prvi pogled čini. Claudel je pokazao, uvodeći liturgiju u svijet umjetnosti, kako te "tajne sile" čine j vrlo raznolik i bogat, do tada gotovo neistražen svemir. Svemir, čija kauzalnost i zakonitost, divna i veličanstvena, premda se pod teško prozirnim velom često čini neodređena, nije time manje istinita, manje stvarna i manje logična.[15]

Ivan Merz

 
S francuskog preveo. dr. Drago Čepulić
 
[1] Naš je suradnik u svojoj disertaciji obradio "Djelovanje  liturgije  na  francusku  književnost  od  Chateaubrianda  (1801.) do  danas". Ovdje donosimo dvadeset i drugo poglavlje te opsežne radnje, dok je jedno poglavlje donio "Katolički list" 16. kolovoza 1923. str. 394. - 397. - nap. ur.
 
[2] Ovaj se "misterij" davao g. 1921. u zagrebačkom kazalištu pod imenom "Blagovijest".
[3] Ova je knjiga prevedena i na hrvatski: Svjedoci kat. obnove (knjige katoličkog života; sv. 4.)
[4] Jedno posebno poglavlje ove disertacije posvećeno je djelovanju liturgije na književnike-obraćenike.
[5] Danas nam s neba siđe pravi mir. Danas je po cijelom svijetu iz nebesa  protekao med.
[6] Ove su analizirane u 18. poglavlju ove disertacije.
[7] Vidi analizu ovoga djela u "Hrv. prosvjeti" (1921.). Osim toga, valja istaknuti da je zagrebačko kazalište prigodom prikazivanja "Blagovijesti" upravo liturgijsku scenu prikazalo neliturgijski. Da se valjalo poslužiti isključivo gregorijanskim pjevanjem, a nikako trubama (koje se u crkvi samo toleriraju), bit će jasno nakon naših izvoda.
[8] Epistola I. Korinćanina 7, 25. - 34. "Evo dakle, braćo, zato kažem: vrijeme je kratko i zato i oni koji imaju ženu trebaju biti kao da je nemaju..."
[9] Vidi "Luč" (1923. br. 9. - 10.; Konverzija... zbog lat. liturgije).
[10] Feliks govori nakon obraćenja:
Neki tajni užitak me na to sili (tj. na obraćenje)
I ja popuštam ushićenju, koje upravo i ne poznajem;
I zbog jednog nagona, koji ne mogu ni da shvatim
Od prvog krvoločnog bijesa (koji je bio uperen protiv kršćana), prelazim k žaru svoga svata (mučenika Polyeucta)
To je on, budite uvjereni, čija nevina krv
Za svoga progonitelja moli Boga svemoćnoga;
Njegova ljubav, koja je obuhvatila svu porodicu,
Za sobom vuče u isti čas oca kao i njegovu kćer.
(Polyeucte, stih 1769. - 1776.)
[11] "Danas nam s neba pravi mir siđe, danas je na cijelom svijetu s nebesa protekao med ... Danas nam je zasjao dan novoga otkupljenja, staroga popravka, vječnoga radovanja ... O velike li tajne i predivnog sakramenta gdje životinje vidješe Gospodina kako leži u jaslicama."
[12] Mi citiramo samo nešto. Mara glasno čita sestri ove stranice Božićnog oficija: prvu, četvrtu i sedmu lekciju, responzorije 1.,4.,7., 8. i Svetoga Luku II.,
1. - 14.(izvatke).
[13] Kasniji umetak (I.M.).
[14] Opjevajući liturgijskim zanosom jedno intimno očajanje, on spontano citira stihove psalma: "Spasi je od pogibelji smrti i ždrijela živine" (Corona, str. 118.), on poput Huysmansa komentira značenje graditeljstva stihom poznate himne: "Et antiquum documentum novo cedat ritui". Claudel  je često nerazumljiv  za one koji ne poznaju dobro  liturgije.  Tako se on zadovoljava samo natuknuvši u svom "Memento pour le Samedi Soir" (ibid. 200. str.) neke liturgijske odlomke i čitalac mora asocijacijom misli i osjećaja zazvati u svoj duh čitav psihološki pejsaž.
[15] Kada sam kasnije čitao Henri Lasserreovo djelo "Les Apparitions de Lourdes" u kojemu ovaj književnik-ozdravljenik pokazuje sklad između svakoga ukazanja bl. Djevice u Lurdu i teksta liturgije onoga dana, kada se je ovo zbilo, uvido sam tek genijalni gest Claudelov koji je - pišući isključivo na slavu Božju - i popuštajućoj svojoj umjetničkoj intenciji unio Liturgiju u dramu i time u jedan mah uspostavio kontakt između prirodnoga i natprirodnoga svijeta - kontakt koji je umjetnost izgubila prije nekoliko stoljeća.